dimanche 6 mars 2016

La censure de livres en Espagne pendant la révolution française

La révolution française fut un événement social qui changea l'histoire. Elle provoqua changements politiques, sociaux, morales... et le monde de la littérature fut affecté aussi.

En Espagne, le gouvernement essaya d'empêcher que les idées révolutionnaires arrivassent aux habitants du pays. Ces tentatives incluaient la censure de livres d'origine française, censure qui commence le gouvernement soutenu par l'Inquisition.

Le 21 septembre 1789, Floridablanca ordonna à l'inquisiteur général A. Rubín de Ceballos ramasser tous les écrits qui informent des événements arrivés de France et de l'idéologie révolutionnaire. La majorité de ces documents fut des journaux de Paris ou traductions espagnoles d'écrits de révolutionnaires français.

Ce matériel fut utile à Ceballos pour écrire l'édit de censure inquisitorial de 1789, qui affectait à tous les écrits de propagande française. L'édit censurait documents avec un "pur nationalisme, antichrétien et mauvaisement obscur et captieux".

En 1790 augmentent l'inquiétude et la frayeur face au développement de la révolution. S'intensifie la diffusion de messages révolutionnaires en même temps que s'intensifie aussi sa censure. En juin 1790, le gouvernement ordonne surveiller la frontière partagée avec la France pour empêcher l'entrée de livres de manière illégal. Cependant, les livres, textes et documents français continuent en arrivant.

Voltaire est l'auteur français le plus censuré en Espagne. Ses ouvrages furent diffusés à travers de moyens clandestins, puisque ils souffrirent interdictions depuis 1762. Il y avait peu d'exemplaires traduits de ses écrits, et encore moins représentations publiques.


Un de ses ouvrages, Sémiramis, souffrit une adaptation libre qui triompha dans les théâtres en 1793, mais il ne conservait presque rien du texte original parce qu'il avait été mutilé afin de satisfaire le public.


La tragédie de Voltaire avec le plus grand nombre de traductions et représentations est Zaïre. Curieusement, cet ouvrage n'était pas censuré, même s'il contient une forte critique au fanatisme religieux. Une explication possible est que le public ne s'intéressa que pour l'histoire d'amour entre les protagonistes.

Encore une semaine, nous parlons du sujet de la censure, ce n'est pas parce que nous l'aimons spécialement, mais parce que c'est un sujet qui se répète pendant toute l'histoire, malheureusement. La censure est un moyen des institutions et personnes puissants (l'Inquisition dans nôtres billets) pour protéger sa position, richesse et influence. Elle est un attentat contre la liberté d'expression, un des droits le plus essentiels de l'être humain. Sans censure, les idées seraient libres de circuler et inspirer des personnes, et la société pourrait être plus avancée actuellement.


BIBLIOGRAPHIE

CREMADES GRIÑÁN, Carmen María y Antonio Díaz Bautista. Poder ilustrado y revolución.
Murcia: Universidad de Murcia, 1991.

RÍOS, Juan Antonio. El teatro europeo en la España del siglo XVIII.
Lleida: Edicions Universitat de Lleida, 1997. 

1 commentaire:

  1. C'est très intéressant que tous les gouvernements du monde utilisent la censure pour que les gens ne disposent pas des opinions différentes!!

    RépondreSupprimer